Observatoire de la Chose Publique au Liban – Macha’

Charte de fondation de l’association
novembre 2006

Projet de création d’une association de réflexion et de recherche sur les questions économiques et socio-politiques posées au Liban et à partir du Liban.

Le texte présente successivement :

  1. Les motifs de constitution de l’association
  2. La formule
  3. La méthodologie de travail
  4. Les axes et les sujets de recherche

 

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15 p. (en français)
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15 p. (en arabe)

« Bases de discussion du document présenté à la Conférence de Paris 3 d’un point de vue syndical »

février 2007

Note présentée à la CGTL (Confédération Générale des Travailleurs du Liban) suite à la tenue de la Conférence.

 

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5 p. (en arabe)

Exploring Lebanon’s Growth Prospects

Jean-Claude Berthelemy,Sebastien Dessus et Charbel Nahas

World Bank Policy Research Working Paper Series, number 4332

août 2007
Le papier cherche à identifier les principales contraintes à la croissance économique au Liban, suivant l’approche du diagnostic de croissance. Il conclut que les déséquilibres financiers et les barrières à l’entrée sont les freins les plus durs à la croissance à long terme. Les déséquilibres macroéconomiques et la perception des risques qui s’y rattachent affectent la nature des dépenses d’investissement en favorisant les instruments liquides plutôt que les investissements productifs à plus long terme. De plus, plusieurs barrières à l’entrée découragent les agents d’investir sur certains marchés : entraves réglementaires à la concurrence, corruption et un ensemble de d’incitations fiscales qui encouragent l’allocation des ressources aux secteurs non-échangeables où la demande potentielle et les opportunités d’investissement sont moindres. Sur la base d’un modèle d’équilibre général, le papier évalue l’impact à long terme d’un ensemble de mesures de politique économique visant à desserrer ces contraintes ; les résultats suggèrent que 1 à 2% de croissance annuelle supplémentaire pourraient être gagnés à travers la réforme des dépenses publiques, une concurrence domestique plus forte et une harmonisation de la fiscalité.

 

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32 p. (en anglais)

La discussion et l’approbation du budget national en Irak »

Document présenté aux députés irakiens dans le cadre du « Programme sur la gouvernance dans la région arabe » du PNUD

décembre 2007
L’étude est adressée aux députés irakiens et vise à illustrer la place centrale des choix de finance publique dans l’économie mais aussi et surtout dans la construction de l’état et dans la consolidation de sa légitimité fonctionnelle, ce qui représente le problème majeur de l’Irak aujourd’hui.

L’étude insiste sur les défis graves et concomitants auxquels l’Irak est confronté (la restauration de la sécurité et la reconstruction des équipements publics, la hausse des revenus pétroliers, l’établissement des règles du fédéralisme et le passage à l’économie de marché) et montre les risques qui se rattachent à chacun d’eux et, qui plus est, à leur occurrence conjointe.

Elle présente ensuite une image synthétique du rôle effectif des finances publiques et des revenus pétroliers dans l’économie nationale et montre que, plutôt que d’agir comme un complément à l’économie, ils se transforment en substitut. De là, la problématique des décisions financières est passée en revue, à trois niveaux : leur contenu économique et institutionnel, leur enchaînement et leur séquentialisation et enfin les divers processus de référence pour la prise décision.

Elle conclut en appliquant ces éléments théoriques aux grands défis qu’affronte le pays, proposant certaines orientations pratiques et insistant sur l’impact des choix de finances publiques et des procédures de décision sur la forme de l’état.

 

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22 p. (en arabe)
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Syrie : Perspectives de Politique Fiscale

15 août 2007

Le papier vise à analyser la situation des finances publiques en Syrie en vue de faciliter la formulation de politiques fiscales alternatives. A part leur technicalité et leurs contraintes spécifiques, les options fiscales sont approchées comme les reflets directs de choix plus généraux concernant le rôle de l’état dans la gestion des équilibres sociaux et politiques du pays considéré dans son environnement régional. Dans cette perspective, la Syrie présente un cas stimulant d’économie politique.

Après avoir présenté les caractéristiques principales de l’économie syrienne, l’intérêt est porté à la compréhension de la rationalité des comportements observés. Les éléments de choix en termes d’arbitrages, de gestion du temps et d’allocation des ressources disponibles sont ensuite décrits. Et finalement certaines options sont esquissées, sans entrer dans la prescription de politqiues spécifiques.

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21 p. (en Anglais)
publié le 18 janvier 2009

Migration and Education Decisions in a Dynamic General Equilibrium Framework

Sebastien Dessus et Charbel Nahas

World Bank Policy Research Working Paper Series, number 4775

11 novembre 2008

Face à une mobilité croissante de la main d’oeuvre qualifiée, les décisions d’éducation et d’émigration sont devenues de plus en plus liées et peuvent avoir un impact considérable sur la trajectoire de croissance des pays d’origine, à travers leurs effets sur l’offre de travail, l’épargne ou le coût de l’éducation. Les auteurs développent un modèle générique d’équilibre général dynamique pour analyser l’articulation éducation-émigration dans un cadre cohérent. Ils utilisent le modèle comme laboratoire pour tester les conditions empiriques d’existence d’un « brain gain » net, c’est à dire d’une plus grande accumulation de capital humain (par tête) avec une émigration plus forte de la main-d’oeuvre qualifiée.

Les résultats suggèrent que, bien que certains paramètres structurels puissent favoriser simultanément une plus grande accumulation de capital humain et une émigration plus forte des qualifiés -tels qu’un ratio élevé de transferts des émigrés sur les revenus domestiques, des taux de dépendance faibles dans le pays d’origine, des taux de dépendance élevés parmi les émigrants, des rendements d’échelle croissants dans l’éducation, un accès amélioré aux transferts de technologie et aux marchés d’exportation du fait de la diaspora et des marchés financiers plus efficients-, cela ne signifie pas nécessairement qu’une émigration plus forte encourage la constitution de stocks plus importants de capital humain dans les pays d’origine.

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