Économie foncière et immobilière au Liban
Conférence donnée au Cermoc en octobre 1998
Observatoire de Recherches sur Beyrouth et la Reconstruction, Lettre d’information N°12, 2000
Conférence donnée au Cermoc en octobre 1998
Observatoire de Recherches sur Beyrouth et la Reconstruction, Lettre d’information N°12, 2000
tenu en juin-juillet 2000
Les travaux préparatoires à ce colloque ont commencé en Août 1999, et y ont participé, aux côtés du Directeur général de l’Urbanisme, un grand nombre d’architectes, d’urbanistes, d’ingénieurs et de juristes et d’économistes. MM Charbel Nahas et Eric Huybrechts ont assuré la coordination des travaux et M Mohammad Fawaz a produit un document de synthèse qui dégage les principaux résultats de ce travail préparatoire.
Le colloque s’inscrit dans la continuité de ce travail parce qu’elle ouvre le débat sur les différents aspects de l’urbanisme et y fait participer directement les organismes publics et privés concernés ainsi que les municipalités, les associations professionnelles, les universités et les organisations internationales qui ont manifesté intérêt et appui à cette action.
Le colloque doit permettre d’aboutir à des recommandations et des propositions précises qui, nous l’espérons, contribueront directement à réformer l’action d’aménagement et à en relever le niveau d’efficacité et de performance.
Le résultat des travaux du colloque sera publié pour être accessible à tous les citoyens.
Le colloque a duré trois jours. Il a inclus des allocutions du Ministre Mikati, du Président de l’Ordre des ingénieurs et Architectes de Beyrouth, du Directeur général de l’urbanisme, des responsables de l’organisation du colloque ainsi que quatre interventions d’experts internationaux sur des sujets généraux relatifs à l’urbanisme, et cela en séance plénière :
M. Mohammad Fawaz, ancien Directeur Général de l’Urbansime a présenté au colloque une présentation synthétique de la situation de l’Urbanisme au Liban, en guise de document de référence
Le colloque est constitué de groupes de travail, au nombre de vingt-cinq, chacun autour d’un thème défini.
Les groupes de travail s’organisent d’une part, en cinq ateliers qui recouvrent les domaines essentiels de la pratique de l’aménagement :
A) Urbanisation, Patrimoine et Environnement
B) Intégration des Politiques sectorielles à l’aménagement
C) Économie immobilière et Politiques foncières
D) Efficacité et limites de l’Urbanisme réglementaire
E) Rationalité et justice de l’Urbanisme opérationnel
Les groupes de travail s’organisent d’autre part, en cinq approches que l’acte d’aménagement doit intégrer :
1) Anticipation des tendances et recherche d’équilibres
2) Traduction spatiale des politiques et gestion de l’espace
3) Qualité de l’espace, qualité de vie
4) Conditions de production et performances fonctionnelles
5) Gestion des conflits et des ressources rares
Chaque atelier occupera une demi-journée, il commencera par une intervention générale (de 30 minutes), en séance plénière, par un spécialiste libanais dont le but est de poser la problématique de l’atelier. Les participants se distribueront ensuite en cinq groupes, chaque groupe abordant le thème de l’atelier sous l’angle d’une approche déterminée.
Dans chaque groupe de travail, le présentateur posera le sujet (15 minutes) puis gérera les débats (1heure 45 minutes) sur les points définis dans la fiche du groupe de travail, et qui comprendront, pour chaque groupe :
A – Critiques positives et négatives sur la situation actuelle (15 minutes)
B – Propositions d’amélioration et/ou de réformes (60 minutes)
C – Recommandations du groupe de travail sur les plans réglementaires, administratifs et opérationnels, en faisant apparaître les priorités et en dégageant les actions immédiates (30 minutes) et à moyen terme.
Chaque réunion des groupes de travail durera 2 heures. Le rapporteur de la séance rédigera les recommandations du groupe. Tous les participants reviennent en séance plénière où seront exposées les recommandations des cinq groupes de travail (à raison de 10 minutes chacun), qui seront débattues autour d’une table ronde pour déduire les résolutions de l’atelier concerné.
Ainsi, chaque groupe de participants se trouvera rattachée à une approche, mais inclura les cinq ateliers successivement. Les coordinateurs des ateliers en reprendront, le lendemain matin, les principales conclusions.
À la fin du colloque, le directeur général de l’Urbanisme présidera en séance plénière une table ronde sur les horizons de réforme de l’urbanisme au Liban, puis le Ministre des Travaux Publics conclura le colloque.
les
Recommandations du Colloque seront publiées.
Le tableau ci-dessous reprend la séquence des séances de travail, par atelier et par approche :
Conférence à l’USEK
Le terme de « foire » recouvre une gamme disparate de manifestations politico-commerciales, dont aucune des formes encore vivantes ne semble s’adapter à court terme à la ville de Tripoli. Le site urbain hérité de la foire et le besoin de développement et d’intégration de la ville qu’elle a été conçue pour satisfaire sont plus importants que sa fonctionnalité marchande ou symbolique.
Tripoli est socialement et urbainement sinistrée. Elle ne s’est pas relevée des traumatismes de la guerre. Elle est intérieurement disloquée et coupée de son environnement. Le site de la foire est manipulé pour servir de glacis dans les enjeux territoriaux et de support à des spéculations affairistes.
En revisitant le concept de base du projet et en exploitant les virtualités de ce site grandiose, on peut y trouver le support d’équipements structurants que le SDATL a prévus pour Tripoli, tout en laissant la porte ouverte à la vaste gamme d’activités que Niemeyer avait voulu accueillir sous la vaste tente de la foire.